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Concert Quatuor à cordes PLEYEL (sorties de l’oubli)

15 octobre 2023 à 17 h 00 min - 19 h 00 min

18€
Partiton de musique (Mozart)

Arpèges en Gascogne vous propose un concert en l’église de Tillac le dimanche 15 octobre 2023 à 17 heures.

Quatuor à cordes Pleyel

Sorties de l’oubli

 

Concert Quatuor Pleyel (Tillac - 15/10/2023)

Billetterie – par internet (accessible jusqu’au 14 octobre 10.00 h) : cliquer sur le lien ci-dessous.

https://arpeges-en-gascogne.s2.yapla.com/fr/event-45756

 

Quatuor Pleyel (Tillac - 15/10/2023)

 

Le Quatuor Pleyel emmène le public dans les salons musicaux de la fin du 18ème siècle et du début du 19ème. Les musiciennes ont acquis une grande expérience en concert et en enregistrement au sein d’ensembles de renom, tels que Les Arts Florissants, Les Talens Lyriques, le Concert Spirituel, La Grande Ecurie, l’Ensemble Baroque de Toulouse et Les Sacqueboutiers de Toulouse. Spécialisé dans l’interprétation du répertoire baroque et classique sur instruments historiques, le quatuor Pleyel joue sur des instruments anciens (cordes en boyau, archets classiques).

  • Andrée Mitermite, Bernadette Charbonnier (violons)
  • Céline Cavagnac (alto)
  • Susan Edward (violoncelle)

Quatuor Pleyel (Tillac - 15/10/2023)

 

Mission: faire sortir de l’oubli les compositrices méconnues

Passionnées par le quatuor à cordes, elles ne se lassent pas d’explorer le répertoire foisonnant des débuts de cette formation. Elles permettent ainsi au public de découvrir, autour des oeuvres phares de Haydn, Mozart et Beethoven, celles moins souvent jouées de Pleyel, Boccherini, Kraus, Lombardini, Gossec, Jadin, Saint- Georges, Rigel, Haensel, Chartrain, Abel, Auber ou encore Arriaga et Mayer.

Quatuor Pleyel (Tillac - 15/10/2023)

 

3 siècles de musique au féminin

Aux sources du quatuor… Pour remettre des compositrices trop méconnues à leur juste place dans l’histoire de la musique, les musiciennes du Quatuor Pleyel se permettent un anachronisme en faisant sonner sur leurs instruments les œuvres vocales à quatre voix avec Maddalena Casulana et Barbara Strozzi, en adaptant une sonate pour deux violons et continuo de Isabella Leonarda . Mais avec Laura Lombardini nous arrivons aux débuts de l’écriture pour quatuor à cordes aux sonorités encore baroques. Enfin, Emilie Mayer nous fait entendre l’évolution du style au milieu du XIXème siècle.

 

Cinq compositrices à découvrir

Quatuor Pleyel (Tillac - 15/10/2023)

 

Programme

  • Maddalena Casulana (1544 – 1590) Il vostro dipartir
  • Barbara Strozzi (1619 – 1677) Silentio nocivo
  • Isabella Leonarda (1620 – 1704) Sonata settima
  • Maddalena Lombardini Sirmen (1745 – 1818) Quatuor à cordes no. 3
  • Emilie Mayer (1812 – 1883) Quatuor à cordes no. 5

 

Maddalena Casulana (1544 – 1590)

Compositrice, luthiste, chanteuse – En cette fin de période renaissance, encouragée par Roland de Lassus, elle publie son premier recueil de madrigaux à Venise en 1568. Auparavant, jamais un volume consacré uniquement aux œuvres d’une compositrice n’avait encore été publié. Maddalena Casulana dédie ce recueil à une femme, Isabelle de Médicis. Dans la préface, elle écrit : « Je sais très bien que ces premiers fruits de ma production ne peuvent, en raison de leur faiblesse, produire l’effet que j’aimerais qui serait de montrer au monde, autant qu’il m’est permis dans cette profession musicale, l’arrogante erreur des hommes. Ils croient si fort être les maîtres des hauts dons de l’intellect, que dans leur opinion ces dons ne peuvent être partagés également par les femmes. Malgré cela, je ne voulais pas faillir à les publier, j’espère que ces œuvres seront mise en grande lumière grâce au nom fameux de votre excellence à qui je les dédie, et que de cette lumière, d’autres esprits élevés seront éclairés de manière à démontrer en toute clarté ce que j’ai voulu prouvé par mes intentions ». Sa carrière de luthiste et chanteuse l’emmène notamment à Vienne et à la cour de France.

 

Barbara Strozzi (1619 – 1677)

Cantatrice et compositrice – Son père, Giulio Strozzi, très influent dans les cercles littéraires et musicaux de Venise, prodigue une éducation littéraire et musicale à sa fille et encourage sa carrière musicale au sein d’une Académie vénitienne, en tant que chanteuse et compositrice professionnelle. Elle a publié une œuvre plus abondante que les autres compositeurs vénitiens du XVIIIème siècle : 8 ouvrages d’arie, de cantates ainsi qu’un ouvrage de musique sacrée. Le poète Niccolo Fontei en parle comme d’une cantatrice de rang supérieur : « si j’étais capable de transcrire sur le papier l’audace et le charme de cette grande chanteuse, il faudrait la force d’Ulysse pour résister aux tentations d’une telle sirène ». En 1644, à une époque où peu de musiciens font imprimer leurs œuvres, à cause du coût que cela représente, elle publie son premier livre de madrigaux sur des textes de son père, comme bon nombre de ses œuvres. Ce recueil est dédié à la grande duchesse de Toscane. Dans la préface, Strozzi parle de cet ouvrage comme d’une « première œuvre que moi, en tant que femme, je propose anxieusement au grand jour ».

 

Isabella Leonarda (1620 – 1704)

Compositrice et Mère supérieure – Née dans une famille noble, son sort fut orienté vers la vie monastique pour ne pas amincir la fortune familiale , selon une habitude particulièrement répandue alors. Elle entre au collège des Ursulines de Novare à l’âge de seize ans et y demeure jusqu’à sa mort en tant que mère supérieure. Le style de Leonarda est dicté par la nécessité de correspondre aux besoins de la pratique musicale dans les couvents féminins. Les chroniques de l’époque font référence au haut degré de spécialisation vocale et instrumentale des ensembles actifs dans les monastères. Isabella Leonarda s’est également aventurée dans l’écriture instrumentale, devenant la première femme à avoir publié des sonates pour 1, 2, 3 et 4 instruments dans un opus unique.

 

Maddalena Lombardini Sirmen (1745 – 1818)

Violoniste, cantatrice, compositrice – Admise à sept ans à l’Ospedale di Mendicati à Venise, elle y reçoit une très complète éducation musicale et est exceptionnellement autorisée à s’éloigner du couvent pour profiter de l’enseignement du violoniste Guiseppe Tartini. Et c’est en se mariant qu’elle peut échapper à la vie monacale. Elle voyage , notamment à Londres où elle joue les concertos qu’elle compose. « Le son et le style de son jeu sont très plaisants, et son exécution très pure, sans aucune de ces extravagantes et inutiles libertés, que prennent trop souvent la plupart des solistes ». Revue Théâtrale – John Potter, 11 mars 1772 . Elle va toutefois laisser la carrière de violoniste pour celle de cantatrice. Outre ses concertos elle a composé des duos, trios et quatuors. Son opus de 6 quatuors a été édité à Paris en 1769 en même temps et chez le même éditeur que l’opus 9 de Haydn.

 

Emilie Mayer (1812-1883)

Le XIXème siècle voit la naissance et l’apogée du mouvement romantique. Beethoven et Schubert, morts respectivement en 1827 et 1828, ont atteint un sommet de l’écriture pour quatuor à cordes. C’est ensuite une période de déclin pour cette forme. Dans les ouvrages consacrés au quatuor à cordes, outre Schumann et Mendelssohn, on trouve les noms de Berwald, Onslow, Raff… Mais Emilie Mayer n’est évidemment jamais citée. Née dans une famille aisée du Mecklembourg mais très tôt responsable de sa fratrie, Emilie Mayer étudie à Stetin et Berlin et peut se consacrer à la composition, chose rare à cette époque. Dès 1850, elle organise des concerts privés et publics. Ses œuvres, sonates, symphonies, quatuors à cordes, musique sacrée, sont jouées dans les capitales européennes et font l’objet d’articles élogieux. Elle a été co-directrice de l’opéra de Berlin.

Détails

Date :
15 octobre 2023
Heure :
17 h 00 min - 19 h 00 min
Prix :
18€
Catégorie d’Évènement:
Évènement Tags:
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Organisateur

Arpèges en Gascogne

Lieu

Eglise de Tillac
TILLAC, 32170 France + Google Map